Projet ATLAS PaYS Sénégal, Mali, Côte d’Ivoire kits d’autodépistage du VIH dispensés en 2020 (pour un total de 176 165 depuis le début du projet) répartis comme suit : Côte d’Ivoire : 74 892 Mali : 56 163 Sénégal : 18 860. Cette stratégie complémentaire a permis d’atteindre des personnes qui jusqu’ici n’avaient pas accès aux services de dépistage, grâce à la dispensation secondaire. Nous avons constaté une hausse du dépistage chez les partenaires des professionnelles du sexe. Pour combler le gap du 1er 90, il faut favoriser le passage à l’échelle de l’autodépistage. Dr Aminata Saran Sidibé, Association Soutoura, Mali RAPPORT ANNUEL 2020 II p.13 En savoir Développer des approches globales de lutte contre le VIH/sida Avec les projets ATLAS, RUCHE, EMPOWER, PROSSAN, Solthis poursuit son action et continue à développer des approches globales de lutte contre le sida qui permettent d’atteindre l’objectif des trois 90 puis des trois 95 fixés par la communauté internationale à savoir que d’ici à 2030, 95 % des personnes connaissent leur statut sérologique, 95 % des personnes séropositives aient accès aux traitements, et 95 % des personnes traitées aient une charge virale supprimée, signe que l’infection est sous contrôle. Solthis poursuit son action pour l’accès au dépistage, au suivi efficace de la maladie pour réduire les échecs thérapeutiques et la mobilisation des usager·ère·s et de la société civile pour adapter les soins aux besoins réels des personnes vivant avec le VIH. Déploiement des autotests VIH en Afrique de l’ouest Connaître son statut sérologique VIH reste une étape indispensable pour accéder aux traitements et mettre fin à l’épidémie. L’autodépistage est recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé comme stratégie complémentaire de dépistage pour toucher le plus de personnes possibles et accélérer l’atteinte des objectifs 95-95-95 de l’ONUSIDA, et particulièrement le premier dans une région où un tiers des personnes vivant avec le VIH ne connaissent pas leur statut et ne peuvent donc pas accéder au traitement. L’année 2020 a été marquée par une montée en puissance de la distribution de kits d’autodépistage du VIH (avec en mars et en avril une phase de dimi-nution puis d’adaptation due à la première vague de la pandémie de Covid-19 en Afrique de l’Ouest). Près de 150 000 kits d’autodépistage ont été dispensés, à plus de 70 % en dispensation secondaire, et pour 63 % à des travailleuses du sexe et 23 % à des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes. Plus de 560 professionnel•le•s de santé ont été for-mé•e•s. Dans les 3 pays de mise en œuvre, une attention soutenue a éga-lement été portée sur les processus de transition et de passage à l’échelle. La crise du Covid-19 a impacté le projet, principalement sur les activités de recherche qui ont été fortement ralenties en 2020, même si les premiers résultats de recherche des 5 workpackages (enquête qualitative sur les populations clés, enquête anthropologique sur le dépistage des partenaires de PVVIH, enquête coupons, volet économique et volet modélisation) et leur diffusion ont été possibles. Avec les partenaires du projet, dotés en équipement de protection individuelle, des adaptations ont été développées afin de maintenir la dispensation de kits d’autodépistage dans un contexte de crise sanitaire. Par ailleurs, le projet ATLAS a généré des demandes d’assistance technique dans la région d’Afrique de l’Ouest et centrale et poursuivi ses activités de dis-sémination sous-régionales et internationales avec des participations à des webinaires organisés en collaboration avec le programme STAR (programme de promotion de l’autodépistage en Afrique de l’Est et australe), l’OMS et l’ONUSIDA, et, dans le cadre des conférences AIDS 2020 et AFRAVIH. Déploiement des autotests VIH en Afrique de l’ouest Connaître son statut sérologique VIH reste une étape indispensable pour accéder aux traitements et mettre fin à l’épidémie. L’autodépistage est recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé comme stratégie complémentaire de dépistage pour toucher le plus de personnes possibles et accélérer l’atteinte des objectifs 95-95-95 de l’ONUSIDA, et particulièrement le premier dans une région où un tiers des personnes vivant avec le VIH ne connaissent pas leur statut et ne peuvent donc pas accéder au traitement. L’année 2020 a été marquée par une montée en puissance de la distribution de kits d’autodépistage du VIH (avec en mars et en avril une phase de dimi-nution puis d’adaptation due à la première vague de la pandémie de Covid-19 en Afrique de l’Ouest). Près de 150 000 kits d’autodépistage ont été dispen-sés, à plus de 70 % en dispensation secondaire, et pour 63 % à des travail-leuses du sexe et 23 % à des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes. Plus de 560 professionnel•le•s de santé ont été formé•e•s. Dans les 3 pays de mise en œuvre, une attention soutenue a également été portée sur les processus de transition et de passage à l’échelle. La crise du Covid-19 a impacté le projet, principalement sur les activités de recherche qui ont été fortement ralenties en 2020, même si les premiers résultats de recherche des 5 workpackages (enquête qualitative sur les populations clés, enquête anthropologique sur le dépistage des partenaires de PVVIH, enquête coupons, volet économique et volet modélisation) et leur diffusion ont été possibles. Avec les partenaires du projet, dotés en équipement de protection individuelle, des adaptations ont été développées afin de maintenir la dispen-sation de kits d’autodépistage dans un contexte de crise sanitaire. Par ailleurs, le projet ATLAS a généré des demandes d’assistance technique dans la région d’Afrique de l’Ouest et centrale et poursuivi ses activités de dis-sémination sous-régionales et internationales avec des participations à des webinaires organisés en collaboration avec le programme STAR (programme de promotion de l’autodépistage en Afrique de l’Est et australe), l’OMS et l’ONUSIDA, et, dans le cadre des conférences AIDS 2020 et AFRAVIH.