Au Sénégal, Mali et en Côte d'Ivoire
27 janvier 2020
COTE D'IVOIREMALISénégalPRODUITS DE SANTÉ ET SYSTÈME PHARMACEUTIQUESERVICES DE SANTÉLutte conte le VIH / Sida
Les 22 et 23 janvier 2020, les responsables achats et approvisionnements du Projet ATLAS au Mali, Sénégal et en Côte d'Ivoire, se sont réunis à Paris pour échanger sur la gestion et l'évolution des dispensations depuis leur lancement en 2019 (entre juillet-octobre selon les pays). Selon le Directeur Technique du projet, au 31 décembre 2019, le projet ATLAS comptait environ 26 000 kits d'autotests de dépistage du VIH dispensés aux usagers par les centres de santé et communautaires, bénéficiaires du projet dans les 3 pays. Nous sommes allés à leur rencontre pour parler de leurs rôles au quotidien et recueillir leurs retours sur l'atelier.
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Dr Koimé Amon Anzan, Responsable achats et approvisionnement
Au sein de l'équipe ATLAS en Côte d'Ivoire, mon travail est de veiller à ce que les commandes d'autotests VIH puissent être bien suivies dans le circuit d'importation, de faciliter leur réception au niveau de la centrale d'achat du pays et d'organiser l'approvisionnement des sites bénéficiaires en autotests. Ma mission consiste par ailleurs à suivre l'utilisation des autotests, à tout faire pour éviter les ruptures sur les sites en optimisant la gestion des stocks et en confrontant les données avec les chargés de suivi-évaluation du projet. J’appuie également l'Etat de Côte d'Ivoire dans l'organisation de certaines activités, et notamment : la formation des gestionnaires, la quantification des produits utiles au pays (donc les autotests VIH), la reformulation et la réorganisation des systèmes d'approvisionnement en place. Mon rôle au sein du projet ATLAS est de faire le pont sur le passage à l'échelle du projet en permettant aux autres acteurs de se l'approprier.
L'atelier a été très bénéfique pour échanger sur ce qui se passe sur le terrain en termes d’utilisation des stocks et les risques qui sont liés. Il nous a aussi permis de revoir les réglementations de chaque pays en ce qui concerne la régulation et les systèmes d'assurance qualité des produits médicaux, de faire un point sur leurs spécificités et les similitudes afin de formuler des recommandations.
Dr Mame Kene SYLLA Responsable achats approvisionnement
Au sein du projet ATLAS, je m'occupe du transport jusqu'au Sénégal et de l'arrivée des autotests, des relations avec la centrale d'achat du pays pour leur stockage et de la distribution au niveau du terrain. Je fais également le suivi régulier de leur utilisation en contrôlant les niveaux de stocks pour éventuellement lancer de nouvelles commandes et assurer la disponibilité permanente des autotests au niveau du Sénégal.
Cet atelier était très important car il nous a permis de faire remonter les informations et partager les expériences et leçons apprises par rapport à la gestion des stocks et aux commandes dans chaque pays ; mais également de réfléchir aux pistes d'amélioration. Nous repartons avec une feuille de route des prochaines étapes à réaliser.
Anthony VAUTIER, Directeur technique
En tant que Directeur Technique du projet ATLAS, j'accompagne la mise en œuvre du projet pour en assurer le maintien de la qualité. J'accompagne les responsables techniques nationaux, en partenariat avec les autorités nationales et nos partenaires de la société civile, pour élaborer les stratégies de dispensation des autotests, et notamment définir les publics cibles et la manière dont les autotests sont dispensés sur le terrain.
Cet atelier a été organisé à un moment clé du projet car nous sommes à mi-parcours de sa mise en œuvre. Il nous a offert l'opportunité de faire un point sur ce qui a été fait et d'établir une feuille de route pour 2020 concernant notamment :
- le système de suivi et gestion des stocks, y compris l'approvisionnement et les commandes des autotests car nous les achetons à l'international avant de les intégrer dans les systèmes nationaux ;
- les systèmes de régulation et d'assurance qualité en place et comment le projet ATLAS peut intervenir pour renforcer ces systèmes à la fois en s'assurant du respect des normes internationales mais aussi en accompagnant nos partenaires à pouvoir potentiellement améliorer leurs pratiques sur ces sujets. L'autotest de dépistage du VIH étant un produit nouveau, il n'existait pas dans les systèmes nationaux de régulation.
