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UNITAID prolonge pour 3 ans le projet OPP-ERA d'accès à la charge virale en Afrique de l'Ouest et Centrale, mis en oeuvre par un consortium de partenaires français : ANRS, Expertise France, Sidaction et Solthis

UNITAID engage une enveloppe supplémentaire de 14,7 millions de $ pour la deuxième phase de ce projet

2 septembre 2016 |  Communiqué de presse, Infos

GUINÉELABORATOIRES ET PLATEAUX TECHNIQUESRECHERCHE OPÉRATIONNELLELutte conte le VIH / SidaLutte contre la tuberculose

2016-09-01 OPPERA Phase II signature

Signature de la phase II du projet OPP-ERA, avec de gauche à droite : Claire Rekacewicz (ANRS), Lelio MARMORA Directeur exécutif d’UNITAID, le Pr Christine Rouzioux, Arnaud Laurent (Expertise France), François Duprès (Sidaction) et Louis Pizarro (Solthis)

UNITAID prolonge pour 3 ans le projet OPP-ERA d'accès à la charge virale en Afrique de l'Ouest et Centrale

Signature OPPERA Phase 2 Solthis ANRS Expertise France UNITAID Sidaction

Genève-Paris, 1er septembre 2016 – UNITAID engage aujourd’hui une enveloppe supplémentaire de 14,7 millions de $ pour la deuxième phase du projet OPP-ERA. Celui-ci vise à élargir l’accès à des tests de charge virale performants à un coût abordable en Afrique de l'Ouest et Centrale. Cette initiative innovante est mise en œuvre par un consortium de partenaires français : Solthis (chef de file), l'ANRS, Expertise France et Sidaction. La deuxième phase, d'une durée de trois ans, s'emploiera à développer à plus large échelle l'accès à ces tests dans les quatre pays concernés par le projet : Burundi, Cameroun, Côte d'Ivoire et Guinée. Elle a été officiellement lancée aujourd’hui en présence du Directeur exécutif d'UNITAID Lelio Marmora et des représentants du consortium, au siège de Solthis à Paris.

La mesure de la charge virale est le seul moyen de vérifier le succès du traitement contre le VIH et, chez le nourrisson, d'apporter un diagnostic précoce de l'infection. Les difficultés d'accès à la charge virale pourraient compromettre les efforts mondiaux pour diagnostiquer et traiter les personnes vivant avec le VIH. En 2014, l’ONUSIDA a fixé l'objectif « 90x90X90 » pour que d’ici 2020, 90% de toutes les personnes vivant avec le VIH puissent connaître leur statut sérologique, 90% des personnes diagnostiquées séropositives aient initié un traitement contre le VIH et 90% des personnes traitées aient une charge virale indétectable, preuve du maintien d'un traitement efficace.

Le projet OPP-ERA, mis en œuvre au Burundi, au Cameroun, en Côte d’Ivoire et en Guinée depuis mars 2013, favorise l’accès à des plateformes ouvertes et polyvalentes (OPP) – un système ouvert innovant de techniques de biologie moléculaire pour les laboratoires qui permet de mesurer la charge virale du VIH, ainsi que de diagnostiquer d'autres pathologies infectieuses comme la tuberculose et les hépatites virales. Ce système est flexible, facile à utiliser et à entretenir pour des techniciens formés. Les machines utilisées sont adaptées pour des centres de santé situés autant dans les capitales qu'en zones décentralisées.

L’accès à la prise en charge du VIH en Afrique de l'Ouest et Centrale  est en retard sur celle de l’Afrique de l'Est et Australe. Alors qu'à l'échelle mondiale, 17% des personnes infectées par le VIH vivent en Afrique de l'Ouest et Centrale, 25% des décès adultes et 40% de ceux pédiatriques liés au VIH surviennent dans cette région.

OPP-ERA a déjà permis de commencer à combler le retard des quatre pays africains engagés dans le projet. Ainsi par exemple au Burundi en 2016, à la fin de la première phase du projet, plus de 20% des personnes sous traitement du VIH ont désormais accès à un  test de charge virale. La deuxième phase engagée maintenant devrait permettre d'accélérer encore l’accès à la mesure de la charge virale dans les quatre pays concernés. Elle devrait également permettre aux équipes de chercheurs de démontrer la polyvalence de la solution ainsi que la faisabilité et l’efficacité des OPP au niveau national.

« Le projet OPP-ERA vise aussi à ouvrir le marché des technologies de charge virale et à y faire entrer de nouveaux  acteurs – fabricants et fournisseurs, à inciter à la prescription de tests de charge virale, et à démontrer les avantages des plateformes polyvalentes ouvertes pour la réalisation de ces tests, y compris dans des régions à faible prévalence», a déclaré le Directeur exécutif d'UNITAID, Monsieur Lelio Marmora.

« Nous sommes fiers de ce projet, qui permet de réunir l'expertise scientifique et le savoir-faire opérationnel des acteurs français aujourd'hui en Afrique de l'Ouest et Centrale, aux côtés de partenaires nationaux engagés pour l'amélioration de l'accès à la charge virale », a déclaré Louis Pizarro, Directeur exécutif de Solthis.

Le modèle des OPP promu par OPP-ERA est en plein développement. Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme déploie actuellement des plateformes polyvalentes ouvertes et compte bénéficier des outils et formations du projet OPP-ERA. Et 17 autres pays en plus des 4 pays du projet OPP-ERA ont également investi dans la technologie OPP. Ce dynamisme devrait inciter les fabricants à entrer dans ce marché et développer ainsi la concurrence.
Financé par UNITAID, le projet OPP-ERA est cofinancé et mis en œuvre par un consortium de partenaires français : Solthis (Solidarité Thérapeutique et Initiatives pour la Santé) chef de file et responsable de la mise en œuvre en Guinée ; l'ANRS (France recherche Nord&sud Sida-hiv Hépatites), chargée de la direction scientifique et de la valorisation des résultats ; Expertise France responsable de la mise en œuvre en Côte d'Ivoire et au Cameroun ; et Sidaction responsable de la mise en œuvre au Burundi.

 

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