Les enjeux
La qualité de prise en charge des patients dépend de la capacité à produire et analyser des résultats médicaux afin d'améliorer le diagnostic et donc le traitement adapté. Or, en Afrique sub-saharienne et dans les pays en développement en général, l'accès à un suivi biologique et à des examens complémentaires de qualité pour chaque patient est très limité non seulement parce que les laboratoires ne sont pas équipés efficacement mais aussi parce que le personnel médical n'est pas formé à l'utilisation des appareils de laboratoire.
Nos priorités
- Améliorer le diagnostic des maladies
- Donner accès à un suivi biologique de qualité à chaque patient
Nos objectifs
- Permettre aux équipes de laboratoires et plateaux techniques de disposer d'outils spécifiques et des compétences nécessaires au diagnostic des maladies et au suivi des patients
- Renforcer le lien entre les plateaux techniques et les autres services de santé pour que les résultats des examens permettent une prise en charge optimale des patients
Nos actions concrètes sur le terrain
Amélioration des stratégies et politiques nationales
- Plaidoyer pour améliorer l'accès aux examens complémentaires (biologique, imagerie) et notamment par leur intégration dans le paquet minimum de soins
- Appui à l'élaboration de normes et procédures : algorithmes de dépistage, guides de bonnes pratiques
Formation
- Formation et tutorat des techniciens à l'utilisation des technologies et à la gestion des plateaux techniques: outils d'aide au diagnostic des infections opportunistes, numération CD4, mesure de la charge virale, génotypage
Conseil en organisation et Coordination
- Améliorer la coordination entre les acteurs des plateaux techniques et des services cliniques (tutorat, organisation de staff médicaux)
- Appui à l'opérationnalisation du circuit des prélèvements et du rendu des résultats
Infrastructure et équipement
- Appui pour l'acquisition de matériel et la réhabilitation des laboratoires
- Accompagnement au pilotage du parc d'équipement et au suivi des plans de maintenance
Témoignage
Au laboratoire, on réalise des tests de dépistage et des examens spécifiques au VIH, comme le comptage des CD4 ou encore la charge virale. Ce suivi biologique est essentiel pour ajuster les traitements – Biologiste du Laboratoire National de Référence
Un des défis de la prise en charge du VIH en Sierra Leone, est de maintenir les patients dans le circuit de soins et d’éviter les « perdus de vue », c'est à dire des patients qui après le dépistage, ou leur mise sous traitement ne viennent plus à leur consultation. Dans le cadre d'un projet pilote développé à l’hôpital secondaire de Lumley à Freetown, Solthis a équipé l’hôpital de Lumley d’un compteur CD4 et formé un laborantin à son usage. Celui-ci permet un comptage rapide, sur place, du nombre de CD4 chez les patients dépistés positifs et la dispensation immédiate du traitement ARV adapté après counseling. Les patients sont ainsi mis sous traitement rapidement, comprennent mieux les enjeux de la maladie et du traitement et ont plus de chance de rester dans le circuit de soins. Comme le montrent ces photos, un patient dépisté positif au VIH, peut, s’il l’accepte, immédiatement bénéficié d'un comptage des CD4 sur place. Si celui-ci est supérieur à 350/mm3 le patient peut recevoir immédiatement le traitement ARV adapté. En une matinée le patient dépisté est pris en charge et la rétention dans le soin est optimisée! Solthis a développé des outils spécifiques d'aide au monitoring biologique, immunologique et virologique comme le manuel d'utilisation du PIMA test ou le guide pour l'extraction manuelle pour la mesure de charge virale.
Avec le projet OPP-ERA, Solthis a permis à la Guinée de disposer pour la première fois au sein de structures de santé publique de tests de mesure de la charge virale VIH. L'utilisation de la mesure de la Charge virale est un élément essentiel dans le suivi des patients sous ARV afin d'assurer un traitement adapté et de détecter les échecs thérapeutiques. Découvrez ce projet financé par UNITAID, et co-financé et mis en œuvre par un consortium de partenaires français (FEI, ANRS, ESTHER, Sidaction et Solthis) dans 4 pays : Burundi, Cameroun, Côte d'Ivoire et Guinée depuis mars 2013.
Nos partenaires nationaux | Nos collaborations |
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